Mathieu MBOUMBA NZIENGUI sollicite ‘‘la création, au Gabon, d’un Conseil national de Développement de la Sécurité Nutritionnelle présidé par Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement’’
Mathieu MBOUMBA NZIENGUI sollicite ‘‘la création, au Gabon, d’un Conseil national de Développement de la Sécurité Nutritionnelle présidé par Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement’’
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, de l’Entrepreunariat agricole, chargé de la Mise en Œuvre du Programme Graine a présidé, le 2 octobre dernier, la cérémonie de clôture de la Rencontre sous-régionale de suivi et de mise en œuvre des Recommandations et Engagementsde la Conférence Internationale sur la Nutrition (ROME 2014) pour l’Afrique Centrale que Libreville a abritée du 30 septembre au 2 octobre 2015.
Le Ministre d’Etat a adressé à la soixantaine d’experts, à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), ainsi qu’aux Partenaires du Développement que sont l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance et la Famille (UNICEF), et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ses sincères félicitations pour le travail accompliau cours de cette Rencontre.
‘‘En effet, a-t-il souligné, tant par la qualité des présentations et des débats que par la pertinence des analyses et l’importance stratégique des contributions, vos travaux ne peuvent être couronnés que de succès ! Trois jours durant, la confrontation de vos expertises et la justesse de vos analyses auront permis d’apprécier l’importance de la dimension Nutrition en tant que vecteur de développement économique et social, et sa non-prise en compte, dans nos stratégies de développement durable, devrait être qualifiée de catastrophe aussi bien humaine que sociale et économique. Le coût de l’inaction est immense. En effet, l’état de malnutrition qui en découle, sous toutes ses formes, est un obstacle majeur au développement de nos pays. L’état de malnutrition empêche les enfants et les adolescents d’atteindre leur plein potentiel intellectuel, il enferme des populations entières dans la vulnérabilité, il nuit à la productivité et grève les dépenses publiques.
Dans la foulée, le Ministre d’Etat Mboumba Nziengui a estimé qu’il était temps de se mettre au travail, car les temps n’ont jamais été aussi favorables, et l’Afrique Centrale n’a jamais été aussi bien outillée. La Déclaration de Rome et le Cadre d’action adoptés lors de la 2ème ConférenceInternationale sur la Nutrition en novembre 2014 à Rome sont des outils sur lesquels il convient impérativement de s’appuyer.
Puis, il a indiqué qu’il allait solliciter ‘‘la création d’un Conseil national de Développement de la Sécurité Nutritionnelle’’ placé sous la présidence du Premier ministre et qui sera composé de divers experts, les nutritionnistes, les médecins, les psychologues, les sociologues, les hommes de médias notamment. Cette annonce a été chaudement accueillie par l’assistance.
Puis, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC, le Ministre d’Etat Mathieu Mboumba Nzienguiqui avait à ses côtés, le Ministre d’Etat, Ministre de la Pêche et de l’Elevage, Gabriel Tchango, le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant au Gabon et Sao Tomé et Principe, Dan Rugabira, et le Coordonnateur de l’Equipe Interpays d’Afrique centrale de l’OMS, le Pr. Georges Ki-Zerbo, a déclaré clos les travaux de la Rencontre sous-régionale de Libreville.
Avant la clôture des travaux les experts, par la voix de leurs porte-paroles, avaient lu les Recommandations de cette Rencontre de Libreville, et la motion de remerciements au Président de la République Gabonaise et au Gouvernement Gabonais.
La Rencontre sous-régionale de suivi et de mise en œuvre des Recommandations et Engagements de la 2ème Conférence Internationale sur la Nutrition (ROME 2014) pour l’Afrique Centrale était organisée par la FAO, l’OMS, l’UNICEF et le Gouvernement Gabonais, en collaboration avec la CEEAC.
Rappelons que la cérémonie d’ouverture s’était déroulée sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC, avec la présence effective du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo, en présence du Premier Vice-Premier Ministre en charge de la Santé, et du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, de l’Entrepreunariat Agricole, chargé de la Mise en Œuvre du Programme Graine, et du Ministre d’Etat, Ministre de la Pêche et de l’Elevage, et du Coordonnateur sous-régional de la FAO en Afrique Centrale,ainsi que des Représentants d’organisations internationales et sous-régionales.
Au terme de ces travaux qui ont duré trois jours et qui ont suscité un grandintérêt, des feuilles de route-pays ont été élaboréesdevant permettre de parvenir à la sécurité nutritionnelle dans la Sous-Région de l’Afrique Centrale. Dans cette optique, le Ministre d’Etat, Chargé de l’Agriculture a précisé qu’il s’agit plus que jamais de passer ‘‘de l’engagement à l’action’’, invitant les partenaires traditionnels à davantage accompagner les Etats dans la lutte contre la malnutrion.