Atelier de lancement des activités du programme de renforcement de la gouvernance vétérinaire en Afrique (VET-GOV)

La Direction Générale de l’Elevage du Ministère de l’agriculture a pris part à l’Atelier de lancement des activités du Programme de renforcement de la Gouvernance vétérinaire en Afrique (Vet-Gov) qui s’est tenu du 28 au 29 juillet 2015 à Libreville.

Ce programme a pour but d’améliorer la gouvernance vétérinaire à travers des réformes institutionnelles
Au Gabon, la mission d’évaluation des services vétérinaires effectuée par l’Organisation Internationale des Eleveurs(OIE) du 15 au 29 juillet 2007, a révélé un cadre législatif insuffisant et des textes obsolètes.
Le développement économique du pays est essentiellement basé sur l'exploitation pétrolière, le bois et le manganèse. L’élevage occupe une place assez réduite dans l’économie gabonaise, d’où sa faible contribution au PIB.
Occasion donc lors de cet atelier pour la plateforme regroupant toutes les parties prenantes au développement du secteur de se pencher sur les thèmes :
« Renforcement des Capacités pour la Formulation des Politiques Publiques en Matière d’Elevage » et « Appui à la Législation Vétérinaire au Gabon ».Une réflexion, selon le Dr BASHIROU, Coordonnateur Régional du Programme « qui doit s’enraciner dans la politique de la Déclaration de Maputo, de Malabo et de la Politique Agricole 2015 de la CEEAC (PAC 2015) ».
Plusieurs recommandations qui préconisent l’implication des Institutions compétentes ont mis fin aux travaux, notamment à l’endroit du Gouvernement exhorté à soutenir les plateformes multi-acteurs, de l’Union Africaine dans l’encadrement technique et financier des pays, de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation.
Si la santé animale a des retombées sur la santé publique, le développement économique, la production animale, les services vétérinaires ont également un rôle important à jouer puisqu’étant au cœur des dispositifs de détection de prévention et de contrôle de maladie animale.
D’une manière générale, les participants se sont accordés sur la nécessité de réduire la pauvreté d’ici à 2025.